J’essaye d’ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. Des fois il ne faut pas aller très loin pour voir des choses extraordinaires.
Géraldine Aresteanu – 10 mars 2020
J’essaye d’ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. Des fois il ne faut pas aller très loin pour voir des choses extraordinaires.
Géraldine Aresteanu – 10 mars 2020
Géraldine Aresteanu est une photographe franco-roumaine qui développe sa passion pour la photographie dès le plus jeune âge. Dès le début de son apprentissage, elle se tourne vers la photo sociale en noir et blanc. Elle a depuis construit sa carrière et diversifié son répertoire autour d’un élément central dans ses œuvres : l’humain. Géraldine Aresteanu photographie l’humain, en tire des portraits et des reportages pour raconter des récits engageants.
En partageant ses photographies, Géraldine Aresteanu souhaite provoquer des déclics dans la mentalité des gens. Par le prisme de sa créativité elle a pour objectif d’inspirer le public par l’empathie (prendre soin des autres et de soi-même) et de mener à l’engagement.
Ses photographies transmettent des récits qui mettent en avant des causes sociales (l’accès aux soins, la protection des migrants, la force des femmes,…) et favorisent le dialogue et le partage. Voici 3 exemples des projets portés par Géraldine Aresteanu :
Photo © Géraldine Aresteanu – photographe. Sur la photo : Andréa Bescond
2. Stop KiDding : Cette exposition se focalise sur les mineurs migrants non accompagnés, qui se retrouvent en premier lieu dans la rue et qui sont ensuite hébergés par des familles en France. Géraldine présente la solidarité des personnes qui “ouvrent leurs portes” aux mineurs, et attire notre attention sur des actions positives et concrètes qui sont réalisables mais qui sont très souvent négligées par les autorités publiques (elles ont le rôle de protéger ce public isolé, fragile et habitant dans des conditions précaires).
3. 24H : Dans ce projet, elle s’intéresse au récit quotidien des personnes qui acceptent de l’héberger pendant 24h. Elle dort chez eux tout en essayant de garder une posture externe pour éviter de perturber l’histoire et donc la vie des hôtes. Pour les remercier de leur hospitalité, Géraldine offre aux personnes qui l’ont accueillie, un recueil de photos des 24h qu’elle a partagées avec eux. Ces portraits du quotidien sont comme un miroir : ces sujets anonymes, qui ne perçoivent pas l’intérêt de partager leur quotidien, se reconnaissent dans les photos, et reconnaissent surtout la valeur de leurs actions quotidiennes (sourire, célébrer, pêcher, partager du temps en famille,…).
Photo © Géraldine Aresteanu – photographe. Image : les 24h de Odette
Géraldine Aresteanu, met en avant donc des récits qui sont souvent censurés, qui ne sont pas toujours valorisés ou qui restent cachés dans l’ombre. En se servant de la photographie, elle nous démontre que l’on peut finalement créer des espaces d’échange et de partage, transmettre des messages d’espoir pour inciter l’engagement mais aussi reconnaître la valeur et la force portée par nos propres récits.
Découvrez son dernier livre 24H en Réa (Éditions Alopex):
Les photos de ce livre sont nées de la croisée de deux chemins. Celui d’une photographe passionnée, Géraldine Aresteanu, qui a fait du format « 24 heures » sa spécialité, et celui d’une équipe soignante dévouée, qui a enchainé les heures, sans jamais les compter, durant cette période si particulière de la crise sanitaire liée au COVID.
Extrait de préface d´Agnès Ledig.
Dans cet ouvrage où les mots des soignants se mêlent aux images, l’artiste témoigne de leur histoire.