Adepte de l’œuvre et du message de Frans Krajcberg, et de son « cri artistique pour la planète », Mathilde Wolff nous sensibilise, par sa pratique artistique, aux enjeux environnementaux.
Adepte de l’œuvre et du message de Frans Krajcberg, et de son « cri artistique pour la planète », Mathilde Wolff nous sensibilise, par sa pratique artistique, aux enjeux environnementaux.
En 2016, elle voyage au Brésil pour découvrir la forêt Atlantique, réservoir de biodiversité, tragiquement massacrée. Elle crée la série “Na Mata” où les formes végétales deviennent des sujets flottants, où la forêt résonne à travers la fragilité des calques, la finesse du trait, l’effacement mais aussi le foisonnement, la multiplication des textures.
Ce travail de sensibilisation au drame de la déforestation et à l’appauvrissement de la biodiversité s’incarne dans une opposition : d’un côté la générosité esthétique et la beauté formelle de la nature, de l’autre la menace et la disparition.
Mathilde Wolff prend le parti de mixer des techniques difficilement compatibles : l’aquarelle, et le collage de calques sur le papier texturé. La réalisation, éphémère, trouve sa finalité dans une ultime étape digitale. L’étroite collaboration entre l’artiste et sa retoucheuse permet un travail précis et sensible. Le tirage digigraphique vient alors transcender la perception.
Pour en savoir plus sur Mathilde Wolff :