Playlist musicale : du vert sur les ondes

Nos parkings, nos horizons bouchés, notre monde gâché… Voilà ce qu’il nous reste alors que nous avons perdu la lumière et la capacité à nous émerveiller… 

Les deux artistes s’unissent pour parler à l’humanité toute entière au travers de la voix d’un ours qui voit sa banquise fondre et l’humanité s’en ficher…

L’artiste monument s’interroge en 1980 sur ce qu’il restera de notre Terre, vu qu’on empoissonne les rivières et qu’on mange des hydrocarbures… quelle planète laisserons-nous aux enfants (qui depuis la sortie de ce titre ont bien grandi et malheureusement compris que Ferrat avait vu juste !) ? 

Même questionnement existentiel de la part de l’ex-chanteur du groupe Téléphone. A nous de choisir ce que nous souhaitons laisser à nos enfants, d’un compte en banque, de l’amour ou du manque ? 

Les conséquences du changement climatiques s’intègrent dans notre quotidien, au point qu’on ne les voit parfois plus, ou qu’on s’y fait. C’est la piqûre de rappel de Gauvain Sers, qui vient nous rappeler que non ce n’est pas normal de ne plus avoir de saisons. 

L’artiste slammeur nous met face à notre plus grand paradoxe : nous sommes capables de relever les défis les plus grands (aller marcher sur la lune) tout en sacrifiant notre planète commune à l’aune du profit et de la surconsommation. 

Si ce n’est clairement pas la chanson la plus entraînante de leur répertoire, elle a tout de même le mérite de parler franco du néant qui nous attend. Une vision malheureusement assez juste si l’on croit cet extrait  « Les gens ont dû se battre contre les pandémies, Décimés par millions par d’atroces maladies » qui a tristement résonné pendant le Covid…

En 1967, l’écologie passait surtout par le fait de savoir profiter des bienfaits de notre planète, et de remercier pour tout ce qu’elle nous offre… c’était simple mais c’est toujours aussi efficace ! 

En 1995, le king de la pop s’alerte de ce que nous avons fait de notre Terre : pollutions, incendies, disparition de la biodiversité, mais aussi pauvreté… le portrait qu’il en tire est loin d’être glorieux mais n’a malheureusement pas beaucoup changé ! 

Sorti en 2003, ce titre n’a pas pris une ride et alerte toujours autant sur le changement climatique parce que la conclusion n’a pas changé « tu vas pas mourir de rire et ça c’est rien de le dire ». 

Chanson politique sortie en 1987, ce titre réclame la restitution des terres aborigènes Pintupi volées 200 ans auparavant par les colons britanniques. Parler de la spoliation puis de l’exploitation de terres fut une façon pour le groupe australien de nous interroger sur l’impact des activités humaines sur notre planète. 

Dans ce clip tourné à Mbeubeuss au Sénégal, l’une des plus grandes décharges d’Afrique, Suzane nous interroge sur les dégâts causés par l’humanité, et ses possibles solutions. 

Tout premier single sorti en 1995, ce titre a positionné le groupe comme un quatuor engagé, à l’heure où l’écologie n’était pas encore à la mode. Depuis, Tryo agit pour rendre ses tournées et ses productions plus éco-responsables. 

Renverser le paradoxe et appeler la Nature à l’aide pour qu’elle ouvre les yeux des humains sur son propre monde qui se meurt… c’est le parti pris par will.i.am qui change des chansons festives et entrainantes auxquelles il nous avait habitués. 

Les résonances enfantines de ce titre ne doivent pas faire oublier l’essentiel du message « Il est grand temps qu’on propose un monde pour demain ». Alors oui, aux arbres citoyens… 

En 2007, Zazie résume l’homme à ses besoins primaires, à tout ce qu’il possède, mais le met face à ses désillusions et à ses solitudes, parce qu’il n’est au fond que « le roi des cons ».