La notion de sobriété est une notion qui semble à première vue récente, mais dont les racines sont anciennes et la définition multiple et mouvante.
Pour en explorer les subtilités, nous vous renvoyons vers ce rapport de Florian Cézard et Marie Mourad diffusé par l’ADEME, qui explore ses différentes formes et les démarches qui en découlent.
Centrées autour de la recherche de la modération dans la production et la consommation, la sobriété renvoie à un certain nombre de débats philosophiques, amenant à questionner la différence entre le nécessaire et le superflu, explorant le rapport à la simplicité, pour questionner nos habitudes et nos pratiques.
Souhaitée à la fois de la part des acteurs institutionnels et par des mouvements citoyens, elle est issue de différentes motivations : l’écologie, mais aussi pour des considérations économiques, politiques ou encore géopolitiques. Développée en France par le biais de la sobriété énergétique, elle tient aujourd’hui une place importante dans les scénarios de l’étude prospective Transition(s) 2050 de l’ADEME pour atteindre la neutralité carbone, au niveau politique et territorial ainsi qu’à l’échelle individuelle.