Cher·es ami·es de La fabrique des récits,
L’été touche à sa fin, et les traces de char à voile sur la plage paraissent déjà loin. On ne va pas se mentir, ce ne fut pas l’été le plus léger, celui qui met en vacances nos consciences et qui nous fait tout oublier. Ce fut l’été, où des chiffres toujours plus grands ont trusté les cartes météo, et où des lettres, toujours plus retentissantes, ont fait apparaître des mots comme “sobriété” en une des médias. On a connu plus réjouissant. Et pourtant, la fin de cette ère insouciante accélère l’ouverture du champ des possibles en restreignant celui du doute.
C’est maintenant, et réellement maintenant qu’il nous faut agir, imaginer la suite. Après avoir chanté pendant un été qui a duré des années, il nous faut danser, mettre en musique, à l’écran, et en mouvement, de nouveaux modèles de société qui enfin participeront à l’évolution des mentalités, et à la reconquête d’émotions positives et d’espérance. C’est une rentrée haute en attentes, et si l’énergie n’est pas acquise dans nos turbines pour les prochains mois, celle de la créativité est heureusement sans limites. Avec pour carburant des chiffres pour cerner la réalité scientifique, des lettres pour la vulgariser, et des crayons pour la dessiner. Il n’y a plus qu’à !
