En fin de compte, tous ces scénarios ne se valent pas et ce n’est pas le but. Sur les différents aspects de la transition énergétique, c’est systématiquement le premier scénario qui conduit à la baisse la plus significative d’émissions carbone.
En 2050, quel que soit le chemin choisi, l’énergie renouvelable répond à 70% des besoins des territoires. Si les deux premiers semblent être le résultat de décisions politiques et individuelles accessibles et pouvant être mises en place rapidement, les deux autres scénarios reposent davantage sur des paris technologiques encore flous.
Dans la synthèse et le résumé exécutif de l’ADEME, quelques questionnements sont également soulevés, et invitent au débat.
Jusqu’où doit aller la sobriété ? Les puits de carbone naturels seront-ils suffisants pour atteindre la neutralité rêvée ? En quoi consiste un régime alimentaire durable ?
Certains éléments de réponses sont déjà dans les scénarios présentés, et d’autres sont peut-être dans les récits émergents.
© illustrations Transition(s) 2050 : Stéphane Kiehl